samedi 20 juin 2009

Sommaire

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1- Introduction
2- Tableau synthétique (consultation rapide du projet)
3- Contenu du projet :
....... - Objectifs
....... - Aspects innovants
....... - Partenaires
4 - Les avancées du projet
5 - Le groupe d'appui
6 - Précisions sur le centre de gravité du projet
7 - Vos commentaires, vos apports
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lundi 15 juin 2009

Introduction

Résumé du projet

Les films sont le support d’un rapprochement des publics spécifiques avec la société et la culture.

Notre première motivation est d'amener les personnes éloignées des activités sociales et/ou culturelles à faire cercle autour du film. Pour un partage des sensibilités ; pour une éducation du regard en allant chercher la compétence de chacun et de chacune. En composant du lien dans l'échange à l'occasion du film.

Notre deuxième motif est de créer une circulation entre la structure d'accueil par laquelle nous contactons le public (par exemple le restaurant social, une association) - et un autre lieu culturel (par exemple une médiathèque ou une salle de cinéma).

Notre troisième motif est d'accompagner l’émergence de projets autonomes, de réalisation (reportages, fictions, etc..). Avec l'objectif de rendre la culture vivante pour ces publics qui souvent en sont éloignés à différents titres (habitudes, codes culturels, composantes sociologiques, territoire, mais aussi pour des raisons pécuniaires).

Les structures peuvent être : un restaurant social, un centre socio-culturel, une maison de retraite, un hôpital de jour, un centre de détention, mais aussi une école de quartier un peu isolée, une association d'anciens soldats maghrébins, un centre d'hébergement d'immigrant. La liste n'est pas figée pour profiter des opportunités de croisements : des publics, des structures, des compétences. A l'inverse c'est à partir d'un événement, d'un lieu culturel dans la ville ou d'un acteur social, que nous pouvons inviter à ce croisement.

Porteur du projet
La Sagesse de L'Image

Partenaires
- Nantes-Métropole
- Ville de Nantes : (DDA)
- Centre d'innovation Sociale (Dasi Nantes)
- Le restaurant social Pierre Landais (Ile de Nantes)
- La Maison de quartier (Equipe de quartier Bottière Nantes)
- Le centre socio-culturel de la Pilotière, (Bottière Nantes)
- La Médiathèque de Nantes (J Demy et F. Guépin)
- Le Katorza, salles de cinéma, (Nantes centre)

Lieux de réalisation (communes concernées)

Les communes de la métropole nantaise au niveau des quartiers et celle du département dépourvues d’actions culturelles. Il s’agit dans ces choix, de viser en priorité les publics éloignés de la culture et dont la stigmatisation est renforcée par les bouleversements de notre société.

Échéances du projet

Date effective de début : Mai 2009 Date de fin éventuelle : Sans fin

Référent


Alain ARNAUD
Tel : 02 51 13 67 15
Courriel : lasagessedelimage@free.fr


sommaire

1- Introduction
2- Tableau synthétique (consultation rapide du projet)
3- Contenu du projet
.........Objectifs
........ Aspects innovants
.........Partenaires
4 - Sur terrain
5 - Le groupe d'appui
6 - Précisions sur le centre de gravité du projet
7 - Vos commentaires, vos apports
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- version du projet au 20 Juin 2009 -

Tableau synthétique du projet

(Cette page est la synthèse de ce qui est développé dans les articles suivants. Elle permet d'avoir une vue d'ensemble ou de faire une lecture du contenu du projet ).

1- Volets de l’action :

- L’intervention autour des films. La programmation, l’analyse, le débat autour des films.
- L’animation autour des publics. Les ateliers de sensibilisation et pratiques audiovisuelles.
- L’accompagnement à l’auto animation (des personnes ou des groupes). A la programmation ; à la présentation, l’analyse de films ; à l’animation de débat ; à la réalisation ; aux initiatives qui vont dans le sens de la compréhension du monde et du dialogue entre les différents publics.

2- Le public ;

On doit viser sa mixité : c’est l’enjeu.
- Au niveau des composantes culturelles et ethniques ;
- Au niveau des activités sociales et professionnelles ;
- Au niveau intergénérationnel.

3- Lieux d’intervention

- Dans les structures d’accueil (exemple actuels : Restaurant social, centre de détention). Mais cela peut-être aussi les écoles, les centres sociaux, les maisons de retraites. Les restaurants du cœur ou les centres du secours populaire.
- Dans les lieux culturels, les médiathèques, les centres socioculturels.
- les salles de cinéma
- Les lieux d’un événement dans la ville.

4- Modalité d’intervention

- Sur notre proposition. (La sagesse de l’image, Makiz’art, Anim’age).
- A l’appel des lieux ci-dessus (médiathèques, salles de cinéma, lieux d’accueil du public).
- Sur la sollicitation des collectivités (Quartier, ville, métropole département région).

5- Animation du public par lui-même

Ce peut être de faire une présentation de films en lien avec une thématique.
Ou bien de mener une enquête, de la mettre en mot et /ou en images, de l’exposer.

- Programmation de films ;
- Présentation, analyse du film et animation de débat (avec une thématique).
Exemple de notre expérience au restaurant social : l’animation est faite par une personne ou un groupe, en équilibrant les publics dits spécifiques et les autres.

6 - Des projets autonomes de réalisation :

A partir des films et du débat autour d’eux, il s’agit d’ouvrir collectivement un champ de
curiosité et de voir de quelle façon il entre en rapport avec la société, le monde. De rendre
vivant autrement dit, ouvert, incarné, la culture, les images, et la façon dont on se projette dans le monde.

- Mettre en rapport un groupe de personnes avec leurs contextes.
- Ouverture au monde.
- Croisements de territoires ou de domaines.
- Ouverture au débat avec d’autres publics.
- Mise en mots et en images. Exposition, partage (dans un lieu et sur le Net).
- Mise en projet, Prise d’Initiative. Créativité, inventivité, concrétisation.


1- Introduction
2- Tableau synthétique (consultation rapide du projet)
3- Contenu du projet
.........Objectifs
........ Aspects innovants
.........Partenaires
4 - Sur terrain
5 - Le groupe d'appui
6 - Précisions sur le centre de gravité du projet
7 - Vos commentaires, vos apports
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dimanche 14 juin 2009

Les objectifs

Les résultats attendus


- L’introduction des personnes ou des groupes à la lecture de films, selon une approche qui prend en compte la culture de ce public, les sensibilités, les positions, les codes sociaux.
- L’expression et le partage des points de vue.
- La rencontre de publics d’origine et de sensibilités différentes. La recherche d’une parole commune.
- L’ouverture au monde, aux autres, aux enjeux de la société, l’élargissement des horizons.
- La réalisation autonome et/ou accompagnée, de petits films, d’animation, de fiction, de reportage.
- L’accès aux médiathèques, aux salles de cinéma et à d’autres lieux culturels - pour ceux qui ne les fréquentent pas.

À quel « besoin social », à quel service non satisfait peut-il répondre ?

- La lutte contre l’isolement personnel, collectif, la relégation, le cloisonnement.
- La lutte contre le sentiment d’impuissance.
- Le croisement des publics, la mixité sociale.
- La mobilité des publics ( lieux, territoires, institutions fréquentées, usages).
- l’accès aux nouvelles technologies.
- L’accès à la culture comme réponse à la segmentation, à la violence ou au désespoir social.
- Ajouter un segment transversal à d’autres prises en charges : donner de l’oxygène aux autres prises en charge sociales, (psychologique, sanitaire, culturelle, d’insertion sociale et professionnelle, ou de formation).
- Ouvrir un espace de respiration personnel et de groupe.
- Tamponner la pression sociale, économique et psychologique.

Les bénéficiaires

- Ce sont les publics éloignés de la culture, des salles de cinéma, des médiathèques, de la lecture, que nous visons en priorité. Mais aussi les gens relégués socialement et professionnellement.
- Simultanément nous visons le croisement des publics, au niveau des classes d’âge, des composantes sociologiques (comme nous l‘avons fait au restaurant social).
- De préférence les publics qui sont isolés ou cantonnés sur leur territoire ; ou bien dans leur fonctionnement de groupe. Nous pensons aux jeunes de quartiers mais pas exclusivement, cela peut être des personnes fragiles, des gens âgés, des handicapés, des sortants de prison, ou tout simplement des gens vivants dans des zones rurales dont la télévision est la distraction au détriment d’autres liens sociaux.
- Nous souhaitons, pour opérer ce croisement des publics, nous appuyer sur des groupes, ou des dynamiques collectives déjà constituées. (Regroupés – repliés - sociologiquement selon leur âges, selon leur activité ou leur absence d’activités, selon leur origine, leur sexe, ou leur territoire (quartier zones rurales etc.). L’objectif étant d’ouvrir ces bulles sociales, culturelle et/ou territoriales.


La capacité d’entraînement et de mobilisation du projet

Le rayonnement n’a pas de limite.

- Dans la première phase nous étendons l’action à 4 ou 5 lieux (institutions, centres de loisir, d’accueil de public spécifique, périscolaire, etc – ou bien des territoires comme le quartier, petite ville rurale éloignée des grands centres. Ce peut être aussi les lieux qui signifient un renfermement identitaire des publics comme les maisons de retraites, le centre détention, le restaurant social Pierre Landais.

- A la lumière de cette première phase, nous souhaitons étendre le projet en l’ajustant. Ce qui nécessite une montée en charge que nous anticipons, pour notre structure. A l’inverse, nous pouvons opter pour la prise de relais de cette activité, dans un partenariat. Nous aurions dans ce cas, une action d’expertise auprès des structures ou des personnels relais.
L’échelle du projet peut-être le département ou la région : la question des déserts culturels se pose, en divers points, de ce territoire comme une préoccupation. L’isolement social, culturel et territorial est notre axe. Le projet est tout à fait transposable, modélisable, adaptable. Il peut prendre des tournures spécifiques en fonction du contexte où il s’incarne. Nous souhaitons agir en position de relais.


Les atouts spécifiques

1- La capacité à savoir mettre en regard le public, le film, le monde.
2- Nous avons fait une phase d’expérimentation de huit mois au restaurant social Pierre landais de Nantes.
3- Nous intervenons dans un nouveau partenariat avec l’association Maquiz’art au mois de mai 2009 au centre détention de Nantes et au restaurant social Pierre landais.
4- Le référent du projet a plusieurs compétences : Spécialiste de l’image (colloques et publications) ; Intervenant pour l’éducation à l’image en milieu scolaire pour les enseignants et les élèves ; une expérience de plusieurs années de chargé de mission « culture et insertion », sur un secteur déstructuré de la métropole lilloise : Roubaix Tourcoing, Hem, Wattrelos.
5- Le projet est fédérateur. Nous nous associons avec Maquiz’art et Anim'age : pour la programmation de films ; pour la sensibilisation pédagogique ; pour l’accompagnement à la réalisation. Nous envisageons des partenariats avec les médiathèques, les salles de cinéma ; et avec d’autres associations.
6- Nous nous intégrons progressivement dans le paysage institutionnel (ville, métropole – nous avons choisi les Ecossolies avec qui nous partageons un rapport au monde, tant au niveau des axes généraux, que des actions menées sur le terrain. Mais aussi Le département et La Région. Nous avons été il y a deux ans subventionnés par la Région et la Drac pour le portage d’une rencontre cinématographique à destination des publics scolaires du département (Ancenis, Pornic, Blain et Nantes).
7- Nous n’excluons pas d’intervenir dans les entreprises, dans la perspective de mixage des publics, des territoires et des champs d’invention. Nous en cherchons les modalités. Syndicales, patronales comités d’entreprise. Une investigation indispensable pour rendre les activités solidaires.


Les contraintes possibles

- Le projet demande un investissement pour établir les contacts ; mettre en réseau les structures.
Mais nous voulons lui conserver une dimension humaine en le rendant modulaire et en l’expérimentant par une animation autour d’une programmation sur 4 ou 5 lieux.
- Il est nécessaire pour nous d’équilibrer les deux aspects, professionnel et bénévole, de nos activités. (Notre expérience sur 8 mois au restaurant social de l’île de Nantes est totalement bénévole et nous n’avons pas aucune prise en charge de notre investissement, de nos frais, et de l’utilisation de notre matériel).
- Une difficulté se présente d’obtenir des consensus entre les collectivités pour la prise en charge de ce projet de cinéma solidaire. La recherche de ces consensus demande du temps et de l’énergie, ce que nous intégrons dans notre budgétisation.
- On peut penser que le contexte n’est pas favorable et que nous sommes tous globalement en phase de repli. A l’inverse nous pensons être entendus parce que le projet est justement une réponse au repli, à la montée des relégations en tout genre ; à la victimisation de populations et à la montée de la violence.
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1- Introduction
2- Tableau synthétique (consultation rapide du projet)
3- Contenu du projet
.........Objectifs
.........Aspects innovants
.........Partenaires
4 - Sur terrain
5 - Le groupe d'appui
6 - Précisions sur le centre de gravité du projet
7 - Vos commentaires, vos apports.

Les aspects innovants

Nous avons pris des contacts avec des médiathèques (exemples : médiathèques Floresca Guépin Nantes et Luce courville), des salles de cinéma (ex Rezé, Vertou, Nantes) des structures d’accueil (ex restaurant social, centres socio-culturels de la Bottière - Nantes Est, Centre Leo Lagrange Nantes nord), les chargés de quartier. Nous constatons qu’il y a de l’ouverture pour engager ce travail avec ces partenaires. Notre objectif étant de viser des publics relégués socialement ou culturellement, il n’y a pas de concurrence possible. Voici ce qui nous parait novateur dans le projet :

- Son adaptation aux différents contextes et publics, sa capacité d’insertion dans des plans différents. De telle façon que des actions, des événements, des institutions ou des publics qui ne se rencontrent pas, trouvent à le faire. Sa dimension fédératrice, est sur trois plans :

1 celui des publics dans une perspective de mixage social et de rencontre ;
2 celui des collaborateurs (La sagesse de l’images, Makiz’art, Anim'age),
3 celui des structures sur le terrain, au niveau de la culture, aussi bien que de l’action sociale (par exemple, une structure culturelle publique comme les médiathèques, une industrie culturelle, comme une salle de cinéma, et des lieux d’accueil des publics.

- Sa modularité et sa souplesse : Le projet se décline sous plusieurs modules de façon complémentaire ou autonome. En s’adaptant au contexte : du public, des structures culturelles et des structures d’accueil. Ce qui donne une souplesse à laquelle nous tenons. Les modules de bases sont l’animation directe et l’encadrement à l’auto-animation des publics. Avec une étape intermédiaire d’ateliers de sensibilisation pratique pour susciter les initiatives, l’engagement et l’implication des publics, et à terme des projets de petites réalisations. Les 3 modules et leur prise en charge sont :

1 L’intervention en lecture de films. La programmation, la lecture des films, l’auto-animation (Intervention principalement de La Sagesse de l’image)
2 L’animation autour des public (ateliers de sensibilisation et pratiques audiovisuelles). (Interventions principalement de Anim’age)
3 L’accompagnement des initiatives personnelles ou de groupes en réalisation.
(Interventions principalement de Makiz’art)

- Son potentiel générateur d’actions. En croisant différents plans de l’action sociale ou territoriale, le projet se trouve certainement en capacité de nourrir des événements. En position d’émulation, nous visons les lieux où un partenariat est à construire avec d’autres actions sociales ou culturelles. Soit en amont de l’action soit en aval, en prolongement de notre action. Où la cohésion sociale et la cohésion institutionnelle sont à établir selon des modalités particulières.

- L’équilibre offres et demandes. Nous faisons une offre aux structures d’accueil du public, aux structures culturelles et aux collectivités territoriales. En retour nous mettons au point un outil que les structures et les territoires peuvent solliciter.
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1- Introduction
2- Tableau synthétique (consultation rapide du projet)
3- Contenu du projet
.........Objectifs
........ Aspects innovants
.........Partenaires
4 - Sur terrain
5 - Le groupe d'appui
6 - Précisions sur le centre de gravité du projet
7 - Vos commentaires, vos apports
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Les partenaires

Porteur L’association La sagesse de L’image : porteur du projet, et lecture de films sur le terrain
- Alain Arnaud, référent du projet, spécialiste image, culture et insertion, Animateur de séances.

Le restaurant social Pierre landais est l’un des lieux d’expérimentation de notre projet. Nous souhaitons pouvoir y pérenniser une activité régulière. En trouvant des co-financements avec la ville, la métropole et le Conseil général.
- André le bot, directeur du restaurant social. Coordinateur des activités.

Le réseau d’échanges réciproques de savoirs de Nantes. C’est dans un partenariat bénévole avec le réseau et le restaurant social que nous avons mis en place et animé un ciné-club pour les publics du restaurant social. Nous aimerions le prolonger dans d’autres lieux.
Jeanne Vilbert, Présidente de l'association Réseau d'échanges de savoirs.

Le centre d'Innovation sociale DASI Nantes Est et la maison de quartier Bottière
Nous intervenons directement pour les actions du C.I.S
- Frédéric Loussouarn
Ou bien avec les partenaires du réseau constitué :
- Equipe de quartier Bottière
- Autrement dit, Nantes Bottière)
- APIB (Accession à L'intégration Bancaire) (Nantes Malakoff et Bottière)
- Le Groupe femmes (Bottière Nantes).
- Centre socioculturel de La Pilotière (Bottière Nantes).

Partenaires Institutionnels
- Nantes-Métropole J-P Huard Marie Rolland
- Ville de Nantes : (DDA) Jacques Cottin
- Centre d'innovation Sociale (Dasi Nantes) Frédéric Loussouarn

Autres Partenaires
- Bibliothèque de rue et action Recife-Brésil/Malakoff-Nantes Jeanne Vilbert
- L'Amap Liberté Chantenay Emmanuel Hochard
- La Médiathèque de Nantes (J Demy et F. Guépin) Anne Lemoine
- Le Katorza, salles de cinéma, (Nantes centre) Cecile Menanteau



Partenaires hors région de La Sagesse de l'image :
- Le Centre Interdisciplinaire dr recherche en communication Audiovisuelle (Université Lille3).
- Le Pôle image Haute Normandie (Rouen)


1- Introduction
2- Tableau synthétique (consultation rapide du projet)
3- Contenu du projet
.........Objectifs
........ Aspects innovants
.........Partenaires
4 - Sur terrain
5 - Le groupe d'appui
6 - Précisions sur le centre de gravité du projet
7 - Vos commentaires, vos apports
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dimanche 17 mai 2009

Les avancées du projet

Sommaire

1 - Les avancées du projet : ( Lieux, publics et évenement en cours de préparation) .
..... le quartier Bottière, est Nantes
..... les quartiers Nord
..... la fête mondiale du cinéma d'animation
.... .Les médiathèques

2 - L'existant
..... Le restaurant social
..... Le centre de détention
..... La maison d'arrêt

3 - Les perspectives d'actions

4 - Les contacts avec les partenaires
..... Le Conseil Général
..... La ville de Nantes
..... Le conseil Régional
..... Nantes métropole

5 - Le partenariat entre associations.

.... La Sagesse de L'image
.... Makiz'art
.... Anim'age


1 - Les avancées du projet : lieux, publics et événements en cours de préparation

- Le quartier la Bottière de Nantes.

Le contexte du quartier nous a paru intéressant a plusieurs titres : un nouveau quartier avec un développement important, une césure entre une partie de nouveaux immeubles neufs, une partie pavillonnaire et séparée par la ligne de tram en deux parties disctinctes, une cité (Le pin sec). La présence d'un lieu culturel important (la médiathèque Floresca Guépin).

- Nous avons pris contact à ce sujet avec la chargée du quartier pour la ville de Nantes Mme Anne Delsol qui nous a fourni une mine de renseignements ; Puis sa collaboratrice. Suite à ce contact nous avons pris des rendez-vous avec les acteurs sociaux et culturels du quartier.
- A l'occasion de notre interpellation du Conseil Général, Mme Catherine Pétard chargée aménagement et solidarité sur secteur Est de métropole nantaise pour le Conseil géneral, nous a donné des indications, et a proposé de se rapprocher de Mme Charlotte Audollent (ville de nantes, culture spécifique, qui suit le développement de notre projet).
- Contact et rendez-vous pris avec monsieur Fradin, directeur du centre socio-culturel de la Bottière, (dans une collaboration avec Mme Prat responsable du secteur film de la médiathèque, le centre a organisé une séance de projection avec des jeunes de la cité à la médiathèque).
- Contact avec les associations de migrants, notamment avec M. Ennnasseri de l'association Les Chibanis ; En raison de notre sensibilité à leur thématique, (la profonde injustice faite en aux anciens combattants nord-Africains de la guerre 39-45) et leur travail intergénérationnel.
-Contacts et rendez-vous avec Mme Delphine Monnier directrice de L'Ufcv. Et avec Madame Lemoine responsable de la médiathèque Floresca Guépin.

Nous envisageons de contacter également les deux chantiers d'insertion implantés sur le quartier : Arbres et Ateliers des deux rives. La régie de logement social : Adoma;

Nous émettons l'hypothèse de voir à terme avec les acteurs prioncipaux de quartier et la régie de développement du nouvel ensemble immobilier, comment nous pouvons envisager : d'une part de créer dans les bâtiments qui vont héberger des commerces, une école, un gymnase, un lieu de diffusion image et multimédia, dont nous pourrions être chargé de l'animation ou d'une partie de celle-ci ; d'autre part, c'est une hypothèse, d'y transférer le bureau de l'association La sagesse de l'image. Les jeux sont ouverts.


Les quartiers Nord :

Nous avons encontré madame Grouas responsable de la médiathèque Luce Courville, qui attend nos propositons courant juillet. Nous avons ausi rencontré l'association Eclectik (action sur le public 16/25 ans - Leo Lagrange et ville de Nantes. A l'occasion d'une exposition sur les anciens soldats nord africains de 39-45. Nous souhaitons prolonger l'intention intergénérationnelle de ce projet de cette exposition, et voir comment on peut faire le lien avec l'association Les chibanis du quartier Bottière, dont c'est l'axe de travail. Cette propostion a été accueillie de façon favorable par Monsieur Martini (Eclectik) que nous devons revoir en juillet.

Notre but est d'oeuvrer au rapprochement des publics avec la culture. (Avec notre support : le cinéma). Et de croiser les publics à cette occasion. Tant au niveau des territoires, des générations, et des composantes sociologiques, selon les objectifs que nous nous sommes fixés.


- La fête mondiale du cinéma d'animation d'octobre.

Nous souhaitons établir une programmation de films en association avec Anim'age à l'ocassion de cet événement. Nous réfléchissons sur une intervention "le film, le livre", dont "L'homme qui plantait des arbres" pourrait être l'occasion." Que nous tournerions sur nos lieux d'interventions. Mais aussi sur d'autres lieux. L'un de nos objectifs est aussi de réussir à amener les publics qui n'y vont jamais, a fréquenter une salle de cinéma : c'est l'occasion.

Cet événement est l'occasion de croiser d'autres interventions sur le thème du respect de soi et du souci du monde. Du respect de notre environnment et de la nature qui devient une préoccupation constante pour tous. Une occasion, une opportunité : pour croiser et rapprocher les publics. Pour faire communauté autour d'un même souci. Autour d'un même support. A égalité de position dans le cercle. dans le respect de la place, de la sensibilité de chacun.


2 - l'existant

Le restaurant social Pierre Landais.

Nous avons mis en place il ya un an un ciné-club hebdomadaire dans ce lieu.
http://cineclubdelasagesse.blogspot.com/
En épousant les conditions de cet espace. la dynamique que son
directeur, M. André Lebot impulse. Les axes, l'éthique, l'exigence
que lui servent de fils conducteurs et que nous partageons :

- un respect profond des personnes en tant que personnes.
- une disponibilité et un dialogue constant.
- une non-violence active qui rend cet espace apaisant.
- un mixage des publics en faisant intervenir ou en invitant
des gens extérieurs. Auquel nous avons nous aussi contribué.
- une place laissée à toutes sortes d'activités qui permettent de donner
au lieu des conditions d'enrichissement et de développement personnel :
utilitaires, culturelles, de formation, d'activités physiques ou de délassements.
- une place provilègié aux activités créatives et à l'art, la peinture, la musique, la poésie en particulier.

Le restaurant social a ses imperfections, mais représente une île dans l'ile (de Nantes).
Un espace utopique au milieu de la cité, un lieu ressource, une bulle de respiration.


Le centre de détention
Intervention le 3 juillet en collaboration avec Makiz'art


La maison d'arrêt
Intervention le 7 juillet en collaboration avec Makiz'art



- 3 Perspectives

- Les personnes qui ont un suivi "psy".

Nous avons contacté le Gem. Une association d'accompagnement des personnes par les personnes elles-mêmes. Nous avons rendez-vous à l'occasion de leur bureau en Juillet. Il nous voulons essayer des interventions avec ces personnes. En raison du fait que pour nous l'épaissement signifiant du film va de pair avec l'épaississement de la subjectivité à l'occasion du film.

Et que les barrières, les défenses sont moins importantes chez ces publics que pour d'autres.

C'est la raison pour laquelle par exemple nous avions préféré intervenir en milieu scolaire avec les enfants des écoles primaires plutôt qu'avec les lycéens. En raison de leur ouverture. Ici le public est différent, mais c'est l'occasion d'explorer avec les personnes, notre dispositif, et les films : tout simplement de mettre en partage nos sensations, nos émotions nos pensées, à l'occasion du film.

- les communes rurales éloignées des grands centres.

C'est une intention, nous sommes à l'affut des opportunités. Le Conseil Général pourra sans doute nous donner à ce sujet des indications. Tant au niveau de la culture (travail d'équilibrage du conseil général sur les déserts culturels), qu'au niveau des solidarités.


4 - Les contacts avec les partenaires

Le Conseil Général
Nous avons rencontré Claire Blanchart, et Isabelle Camut qui nous a conseillé sur la marche à suivre. Nous pris contact par téléphone assez longuement avec Hervé Divet et Catherine Pétard. Nous avons aussi contacté Céline Traverso cette fois sur les aspectrs techniques du montage de L'Emploi Tremplin.

La ville de Nantes
Nous avons repris contact avec Charlotte Audollent qui transmet le dossier et l'invitation au groupe d'appui à Johanna Selze, référente sur le restaurant social, de la Dasi (CCas)

Le conseil Régional
Nous avons pris un premier contact avec Mme Marie-Dominique Bertrand-Valton, sur la question de L'emploi Tremplin.

Nantes métropole
Les deux journées d'études des Ecossolies ont été riches d'enseignement.
Jean-Paul Huard et Marie Rollant m'ont mis en contact avec plusieurs personnes.
J'ai retenu la notion de "Projet" (c'est à dire la dimension du projet de société au coeur des actions, des entresprises, des associations), formulée par Jean-Philippe Magnen. Nous estimons après ces deux journées d'études que notre démarche se situe dans l'esprit de l'orientation actuelle des Ecossolies. Il nous paraitrait logique que Nantes-métropole nous soutienne y compris dans le financement de la partie du montage de notre action. C'est à dire sur la phase actuelle.

Le partenariat entre les 3 associations.

Avec Makiz'art,

nous nous associons cette semaine et début juillet pour un même programme de films et sur trois lieux : Restaurant social, centre de détention et maison d'arrêt.

J'ai assisté à leur nouvelle programmation de Cinépol'n. Et malgré son exigence il nous a paru intéressant de le tester auprès des publics.

D'autre part nous avons prévu que Le siège de La sagesse de l'image soit officiellement hébergé par Makiz'art. Au moins à titre trransitoire le temps que La sagesse trouve d'autres locaux en adéquation à sa mission de porteur de projet. (peut-être dans les quartier avec lesquels nous aimerions travailler.)

Avec Anim'age

nous prévoyons plusieurs hypothèse de travail : A l'occasion de la fête du cinéma d'animation nous allons tourné sur un programme de film dans le cadre du projet du cinéma pour la solidarité. Au restaurant social sans doute, et dans les autres lieux que je suis en train d'investir.

Nous envisageons un projet "le livre le film". Enfin nous pensons faire des propositions communes pour des interventions auprès des médiathèques.

En conclusion :

La création d'un emploi de chargé de projet

Ma charge de travail est au moins celle d'un temps complet.
Le travail se partage entre la création de nouvelles actions, le contact avec les partenaires pour financer le projet, le montage d'un emploi aidé dans un premier temps avec le conseil général. Et le montage du dossier emploi tremplin que nous voulons remettre aux partenaires, La Région et le Département, Le 16 Août.

J'ai rencontré Sophie Guérin de la Fal qui nous aidera fin juin début juillet sur la partie du prévisionnel sur 5 ans. Dans la rencontre, il a semblé à Sophie Guérin que notre dossier était déjà bien avancé.

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dimanche 15 juin 2008

Réunion d'envoi du groupe d'appui

Réunion d'envoi du groupe d'appui le 23 juin 2009 à 11h à la Maison des associations, 8 rue d'Auvours à Nantes,

Invités

- Charlotte Audollent, Ville de Nantes, Culture publics spécifiques, - Jean-Paul Huard, Nantes-Métropole, Les Ecossolies.
- Marie-Pierre Groud, Makiz’art,Nantes
- Vincent Pouplard Makiz'art, Nantes
- André Lebot, Restaurant social Pierre Landais, Nantes,
- Jeanne Vilbert, Présidente du Réseau d'Echanges Réciproques de Savoirs, Nantes.
- Michel Alliot, Ozanam, responsable du département audiovisuel, professeur de cinéma.
- Sophie Biteau, Anim'age, Nantes. (Excusée)
- Anne-Marie Donaint-Bonave, C.A. de La Sagesse de l'image, artiste plasticienne.(Excusée)
- Marie Rolland, La Luna, Les Ecossolies, Nantes, (Excusée)
- Mme Johanna Selze, Ccas-Dasi secteur Est Nantes. (Excusée).


1 - Nous rappelons le contenu, les axes, la finalité du projet :

Le projet a pour finalité d’amener les personnes éloignées des activités de la société à composer du lien social autour d’un art populaire, le cinéma. Nous souhaitons intervenir auprès des publics repliés selon leur âge, leur activité ou leur absence d’activités, leur origine, leur sexe, ou leur territoire (quartier zones rurales etc.). L’objectif est d’ouvrir les bulles territoriales, sociales, et/ou culturelles. Notre axe de travail : proposer un croisement entre les publics spécifiques et les autres publics.

Le territoire visé : Les communes de la métropole nantaise au niveau des quartiers ; celles du département dépourvues d’actions sociales et /ou culturelles. Il s’agit dans ces choix, de viser en priorité les publics éloignés de la culture, dont la stigmatisation est renforcée par les bouleversements de notre société.

2 - Objectif opérationnel : La création d’un emploi tremplin.
Le groupe d’appui se donne pour finalité de soutenir le développement du projet par la création d’un poste de travail inscrit dans la durée. L’emploi tremplin donne une suite favorable au projet, pour prendre le relais en novembre 2009 du poste en Contrat Avenir qui part au 1ier juillet 2009, une solutions transitoire. Pour développer et pérenniser le projet dans de bonnes conditions pour l’action et pour son coordinateur. (Spécialiste de l’image, avec une expérience de 4 ans de chargé de mission « culture et insertion ». Bénéficiaire du RMI, 55 ans, sans emploi depuis deux ans.

4 - les actions existantes :

Après une expérience de bénévolat d’un an - création d’un ciné-club pour le restaurant social -, l’action est contractualisée depuis le 26 mai. Des interventions au Centre de détention et à La Maison d’arrêt sont mises en place avec Makiz’art dés le mois de juillet. Une participation en lien avec des publics spécifiques dans les médiathèques à la fête du cinéma d’animation avec Anim’age à la rentrée.
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Sur le terrain social d’autres collaborations sont en voie de finalisation :

Sur l'île de Nantes :
En dehors de l'action au restaurant social, nous somme en train d'étudier avec le Gem (avenue Gaetan Rondeau) une intervention. Présentation le 13 juillet, première séance le 20 juillet.

Sur le quartier Bottière :
avec le centre UFCV d’insertion, les centres socioculturels Bottière et Pilotière, une association d’anciens combattants maghrébins, un centre d’hébergement, la médiathèque Floresca Guépin. Sur le quartier Nord : avec Eclectik et la médiathèque Luce Courville.
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Sur le quartier du Breil :
avec Takapres et le cinéma Concorde, par la mise en relation de J-P Huard.

Sur les communes rurales de la région :
par la mise en relation de Michel Alliot. Au niveau des personnes avec une prise en charge psy, nous sommes en relation avec Le gem.

5) -la collaboration avec les partenaires :

Nantes-Métropole (J-P Huard) assure de sa participation au projet dés l’année prochaine quand les actions sur le terrain sont consolidées. De même Charlotte Audollent pour la ville de Nantes (culture et public spécifique). André Lebot exprime l’intérêt de la Dasi pour le projet et son souhait, pour la reconduction de l’action l’an prochain au restaurant social Pierre landais, de voir la pérennisation du poste. Le conseil Général doit désigner (après que nous avons contacter ou rencontrer : Hervé Divet (éducation populaire), Claire Blanchard (cinéma et arts plastique ), Isabelle Camut (emplois), Catherine Pétard (aménagement du territoire et solidarité secteur est de la métropole (dont dépend le quartier Bottière).

6 - La prochaine réunion du groupe d’appui
Elle est fixée pour l’automne. Pour accompagner et vérifier les avancées du projet


7 - Planning du développement du projet :

- Le dossier emploi tremplin : Le dossier est déjà avancé : Nous sommes en contact pour les aspects techniques avec Céline Traverso du Conseil général – Et avec Marie-Dominique Bertrand-Valton, service instructeur de la Région. Le prévisionnel est en voie de finalisation avec l’aide technique de Sophie Guérin de la Fal. Le dossier sera déposé fin juillet à la Région. Pour être mis en délibération à la commission du 16 Novembre.
- Le travail de développement sur le terrain : Nous nous donnons pour objectif d’intervenir sur une dizaine de lieux d’ici à la fin de l’année, avec une montée en charge progressive. .



Annexe : argument de l'invitation

Nous trouvons plus que logique votre présence dés la première phase où se décide la trajectoire d’envoi du projet en concertation. Nous sommes conscients que cela bouscule vos agendas et les procédures qui assurent la qualité de votre travail (que je reconnais sans l’ombre d’un doute, avec l’exigence technique et humaine que vous avez). Mais il nous est rigoureusement nécessaire de vous avoir comme partenaire.
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Il nous apparaît à tous que la réunion d’un groupe d’appui avant les vacances d’été est l’option qui offre le plus chance, en puissance et opportunité pour l’essor du projet.
D’autre part nous remarquons ce point non dénué de toute charge structurelle dans notre contexte actuel : un projet où la culture est choisie comme point d’entrée ou d’évaluation, compte tenu du contexte où nous sommes se trouve figé dans son développement. Or ce n’est pas l’axe central du notre (voir explication plus bas) même si la composante culturelle n’y est pas secondaire. C’est justement au contraire en raison du contexte que le projet trouve sa nécessité, sa force son intérêt. Du point de vue des publics.
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Je précise avec force pour que tout soit clair, pour lever une source possible d’ambiguïté, que l’orientation de l’association au côté des personnes les plus démunies, plutôt que du film et des élites cinéphiliques cultivées, n’est pas une stratégie pour obtenir des subventions en regard de ce contexte de société. Ni mon action au restaurant social Pierre Landais. En revanche vous admettrez que ce même contexte puisse nous pousser à donner plus de lisibilité au projet, à affirmer avec force son axe dont l’essentiel est déjà inscrit dans les statuts de La Sagesse de l'image depuis octobre 2006 et dans sa méthode.
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Le cinéma est un support que nous prenons très au sérieux et dont nous avons la science. Mais c’est un support pour une autre action que nous avons choisie de développer en concertation avec les institutions, les structures d’accueil des publics et les publics eux-mêmes - avec le constat que le cinéma est un art populaire, un support privilégié de construction de lien social. Nous souhaitons votre soutien dans cette orientation.
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Ce groupe d’appui est indispensable pour placer le projet dans un axe où il peut s’épanouir, croître et trouver nécessité pour les structures, les publics, le territoire. Votre présence est indispensable au cœur de la décision, au départ de l’orientation du projet, à un moment où les axes prioritaires du partenariat sont tracés. Les interventions en cours au Restaurant social, au Centre de détention et à La maison d’arrêt ouvrent l’action sur d’autres terrains dans un partenariat intéressant et complémentaire avec d’autres associations pour accompagner l’action (et les publics). D’où l’intérêt d’une concertation dés avant les vacances d’été. Pour que l’on en évalue ensemble, les tenants et aboutissants, pour faire acte de proposition entre les principaux partenaires. Pour le soutenir.
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Le Conseil général, Nantes-Métropole et le CCAS sont de notre point de vue des interlocuteurs privilégiés de ce projet – en regard des publics prioritaires et sans doute de l’extension que nous envisageons de lui donner.

Cordialement,

Alain ARNAUD,
Chargé du projet.
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Centre de gravité du projet

Résumé :

Vous trouverez ci-dessous un argumentaire concernant le centre du projet. Dans la transversalité que le projet propose en principe et en acte, le centre en est le public et non l'art. L'art et la culture cinématographique sont les supports d'un travail solidaire.

L’axe de notre projet

Notre projet s’appuie au premier chef sur la reconnaissance de ce qui fait lien par l’image. A condition de réaffirmer le cinéma dans la double direction de son dispositif : l’image filmique ET la réception par des publics de cette image. Le choix de ce rééquilibrage est au cœur de notre projet : que les spectateurs puissent entrer « en mode lecture à propos du film», de conscience, de méditation et d’action à son occasion. « Lire et faire » plutôt que « voir et consommer », pour prendre consistance, affirmer les subjectivités dans leur rapport aux autres, au monde, à son contexte. Pour donner de l’espace dans la collectivité. A l’inverse, si le centre de gravité du projet est le public, la mise en rapport pour les personnes, du film avec soi, les autres et le monde, ne peut s’établir, sans la considération puissante de la dimension artistique du cinéma.

Tout ceci est réfléchi, formalisé, incarné depuis 5 ans.

Le film - mais aussi bien la séance autour du film que nous proposons, constitue ce cadre paisible d’échanges et de partage de savoirs. Ainsi que les ateliers de sensibilisation et de pratique que nous envisageons avec nos partenaires, de façon à ce que soit mis en rapport l’acte de lecture de l’image avec son acte d’écriture. (Animés par Makiz'art et Anim'age - voir le projet ).
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Pourquoi le spectateur est-il sensible par exemple au film Le chien jaune de Mongolie que nous avons projeté l’an passé au ciné-club que nous avons mis en place au restaurant social ? Parce que c’est sous le signe de la mise en rapport, du lien, en conciliation des différents, que tout se construit dans ses évènements. Le film apporte du lien entre les éléments les plus opposés et les plus déchirants. Dans un contexte où ces bergers mongols sont dans un risque mais ne se perdent pas, ils réassurent le lien entre eux, et eux et le monde.
C’est une situation dans laquelle le spectateur peut se projeter. Parce qu’elle est le schème de tout rapport de soi avec les autres et le monde. Situation, projection - ou identification même-, sur lesquelles la séance de lecture du film trouve matière pour amener la réflexion, la parole, l’échange. Et à terme des actes, c’est notre finalité. Méditation et action.
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La sagesse de l’image est de mettre en conscience et en rapport ces dimensions à l’occasion du film. C’est possible parce que partageable, chacun à la place qu’il occupe et dans l’affirmation de cette place. Nous sommes engagés dans cette possibilité qui n’a rien d’évident - étant à construire, en adaptation aux gens, aux publics et au contexte de la structure qui les accueille. En perspective nous savons qu’il y a la simplicité des rapports, la beauté humaine, la dimension créatrice d’invention présente en chacun et collectivement, pour faire advenir la société sans violence.
Le film apporte du lien et le spectateur y est sensible. A partir de là nous pouvons ouvrir un dialogue entre le film, les personnes, le collectif – et bien sûr nous, qui le traduisons. Cela forme un cadre.

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De l’art et du lien. Si vous lisez le compte rendu de la séance de ciné-club du restaurant social de vendredi dernier vous en trouverez une incarnation (Les échanges ne sont pas tous exprimés) : http://cineclubdelasagesse.blogspot.com/2009/05/realise-par-jack-arnold-avec-grant.html
Et si vous reprenez le projet « Du cinéma pour la solidarité », vous y reconnaîtrez cet axe.


(Interpellation du Conseil Général Loire Atlantique et de la Dasi (CCAS de Nantes). Du 3 juin 2009)
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mercredi 20 juin 2007

Commentaires et apports

Merci de laisser vos suggestions ici : La sagesse de l'image
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Reformulation du projet au 20 juin :


Nous avons tenu compte de la logique des acteurs que nous avons rencontrés, des différentes indications des respponsables de quartiers de structures, d'institutions ou des collectivités territoriales. En particulier des deux responsables de médiathèques. En les croisant avec des remarques très juste de Anne-Marie Donaint-Bonave (Conseil d'admnistration de La Sagesse de L'image).

J'ai modifié la formulation du résumé au début du dossier . Le fond est inchangé mais le projet ressort plus équilibré, plus centré sur le public. La première formulation focalisait trop sur le triangle de circulation : médiathèques, centres d'accueil et salles de cinéma -qui n'est que l'une des incarnations possibles de notre axe de travail.