Les résultats attendus
- L’introduction des personnes ou des groupes à la lecture de films, selon une approche qui prend en compte la culture de ce public, les sensibilités, les positions, les codes sociaux.
- L’expression et le partage des points de vue.
- La rencontre de publics d’origine et de sensibilités différentes. La recherche d’une parole commune.
- L’ouverture au monde, aux autres, aux enjeux de la société, l’élargissement des horizons.
- La réalisation autonome et/ou accompagnée, de petits films, d’animation, de fiction, de reportage.
- L’accès aux médiathèques, aux salles de cinéma et à d’autres lieux culturels - pour ceux qui ne les fréquentent pas.
À quel « besoin social », à quel service non satisfait peut-il répondre ?
- La lutte contre l’isolement personnel, collectif, la relégation, le cloisonnement.
- La lutte contre le sentiment d’impuissance.
- Le croisement des publics, la mixité sociale.
- La mobilité des publics ( lieux, territoires, institutions fréquentées, usages).
- l’accès aux nouvelles technologies.
- L’accès à la culture comme réponse à la segmentation, à la violence ou au désespoir social.
- Ajouter un segment transversal à d’autres prises en charges : donner de l’oxygène aux autres prises en charge sociales, (psychologique, sanitaire, culturelle, d’insertion sociale et professionnelle, ou de formation).
- Ouvrir un espace de respiration personnel et de groupe.
- Tamponner la pression sociale, économique et psychologique.
Les bénéficiaires
- Ce sont les publics éloignés de la culture, des salles de cinéma, des médiathèques, de la lecture, que nous visons en priorité. Mais aussi les gens relégués socialement et professionnellement.
- Simultanément nous visons le croisement des publics, au niveau des classes d’âge, des composantes sociologiques (comme nous l‘avons fait au restaurant social).
- De préférence les publics qui sont isolés ou cantonnés sur leur territoire ; ou bien dans leur fonctionnement de groupe. Nous pensons aux jeunes de quartiers mais pas exclusivement, cela peut être des personnes fragiles, des gens âgés, des handicapés, des sortants de prison, ou tout simplement des gens vivants dans des zones rurales dont la télévision est la distraction au détriment d’autres liens sociaux.
- Nous souhaitons, pour opérer ce croisement des publics, nous appuyer sur des groupes, ou des dynamiques collectives déjà constituées. (Regroupés – repliés - sociologiquement selon leur âges, selon leur activité ou leur absence d’activités, selon leur origine, leur sexe, ou leur territoire (quartier zones rurales etc.). L’objectif étant d’ouvrir ces bulles sociales, culturelle et/ou territoriales.
La capacité d’entraînement et de mobilisation du projet
Le rayonnement n’a pas de limite.
- Dans la première phase nous étendons l’action à 4 ou 5 lieux (institutions, centres de loisir, d’accueil de public spécifique, périscolaire, etc – ou bien des territoires comme le quartier, petite ville rurale éloignée des grands centres. Ce peut être aussi les lieux qui signifient un renfermement identitaire des publics comme les maisons de retraites, le centre détention, le restaurant social Pierre Landais.
- A la lumière de cette première phase, nous souhaitons étendre le projet en l’ajustant. Ce qui nécessite une montée en charge que nous anticipons, pour notre structure. A l’inverse, nous pouvons opter pour la prise de relais de cette activité, dans un partenariat. Nous aurions dans ce cas, une action d’expertise auprès des structures ou des personnels relais.
L’échelle du projet peut-être le département ou la région : la question des déserts culturels se pose, en divers points, de ce territoire comme une préoccupation. L’isolement social, culturel et territorial est notre axe. Le projet est tout à fait transposable, modélisable, adaptable. Il peut prendre des tournures spécifiques en fonction du contexte où il s’incarne. Nous souhaitons agir en position de relais.
Les atouts spécifiques
1- La capacité à savoir mettre en regard le public, le film, le monde.
2- Nous avons fait une phase d’expérimentation de huit mois au restaurant social Pierre landais de Nantes.
3- Nous intervenons dans un nouveau partenariat avec l’association Maquiz’art au mois de mai 2009 au centre détention de Nantes et au restaurant social Pierre landais.
4- Le référent du projet a plusieurs compétences : Spécialiste de l’image (colloques et publications) ; Intervenant pour l’éducation à l’image en milieu scolaire pour les enseignants et les élèves ; une expérience de plusieurs années de chargé de mission « culture et insertion », sur un secteur déstructuré de la métropole lilloise : Roubaix Tourcoing, Hem, Wattrelos.
5- Le projet est fédérateur. Nous nous associons avec Maquiz’art et Anim'age : pour la programmation de films ; pour la sensibilisation pédagogique ; pour l’accompagnement à la réalisation. Nous envisageons des partenariats avec les médiathèques, les salles de cinéma ; et avec d’autres associations.
6- Nous nous intégrons progressivement dans le paysage institutionnel (ville, métropole – nous avons choisi les Ecossolies avec qui nous partageons un rapport au monde, tant au niveau des axes généraux, que des actions menées sur le terrain. Mais aussi Le département et La Région. Nous avons été il y a deux ans subventionnés par la Région et la Drac pour le portage d’une rencontre cinématographique à destination des publics scolaires du département (Ancenis, Pornic, Blain et Nantes).
7- Nous n’excluons pas d’intervenir dans les entreprises, dans la perspective de mixage des publics, des territoires et des champs d’invention. Nous en cherchons les modalités. Syndicales, patronales comités d’entreprise. Une investigation indispensable pour rendre les activités solidaires.
Les contraintes possibles
- Le projet demande un investissement pour établir les contacts ; mettre en réseau les structures.
Mais nous voulons lui conserver une dimension humaine en le rendant modulaire et en l’expérimentant par une animation autour d’une programmation sur 4 ou 5 lieux.
- Il est nécessaire pour nous d’équilibrer les deux aspects, professionnel et bénévole, de nos activités. (Notre expérience sur 8 mois au restaurant social de l’île de Nantes est totalement bénévole et nous n’avons pas aucune prise en charge de notre investissement, de nos frais, et de l’utilisation de notre matériel).
- Une difficulté se présente d’obtenir des consensus entre les collectivités pour la prise en charge de ce projet de cinéma solidaire. La recherche de ces consensus demande du temps et de l’énergie, ce que nous intégrons dans notre budgétisation.
- On peut penser que le contexte n’est pas favorable et que nous sommes tous globalement en phase de repli. A l’inverse nous pensons être entendus parce que le projet est justement une réponse au repli, à la montée des relégations en tout genre ; à la victimisation de populations et à la montée de la violence.
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1- Introduction
2- Tableau synthétique (consultation rapide du projet)
3- Contenu du projet
.........Objectifs
.........Aspects innovants
.........Partenaires
4 - Sur terrain
5 - Le groupe d'appui
6 - Précisions sur le centre de gravité du projet
7 - Vos commentaires, vos apports.