Réunion d'envoi du groupe d'appui le 23 juin 2009 à 11h à la Maison des associations, 8 rue d'Auvours à Nantes,
Invités
- Charlotte Audollent, Ville de Nantes, Culture publics spécifiques, - Jean-Paul Huard, Nantes-Métropole, Les Ecossolies.
- Marie-Pierre Groud, Makiz’art,Nantes
- Vincent Pouplard Makiz'art, Nantes
- André Lebot, Restaurant social Pierre Landais, Nantes,
- Jeanne Vilbert, Présidente du Réseau d'Echanges Réciproques de Savoirs, Nantes.
- Michel Alliot, Ozanam, responsable du département audiovisuel, professeur de cinéma.
- Sophie Biteau, Anim'age, Nantes. (Excusée)
- Anne-Marie Donaint-Bonave, C.A. de La Sagesse de l'image, artiste plasticienne.(Excusée)
- Marie Rolland, La Luna, Les Ecossolies, Nantes, (Excusée)
- Mme Johanna Selze, Ccas-Dasi secteur Est Nantes. (Excusée).
1 - Nous rappelons le contenu, les axes, la finalité du projet :
Le projet a pour finalité d’amener les personnes éloignées des activités de la société à composer du lien social autour d’un art populaire, le cinéma. Nous souhaitons intervenir auprès des publics repliés selon leur âge, leur activité ou leur absence d’activités, leur origine, leur sexe, ou leur territoire (quartier zones rurales etc.). L’objectif est d’ouvrir les bulles territoriales, sociales, et/ou culturelles. Notre axe de travail : proposer un croisement entre les publics spécifiques et les autres publics.
Le territoire visé : Les communes de la métropole nantaise au niveau des quartiers ; celles du département dépourvues d’actions sociales et /ou culturelles. Il s’agit dans ces choix, de viser en priorité les publics éloignés de la culture, dont la stigmatisation est renforcée par les bouleversements de notre société.
2 - Objectif opérationnel : La création d’un emploi tremplin.
Le groupe d’appui se donne pour finalité de soutenir le développement du projet par la création d’un poste de travail inscrit dans la durée. L’emploi tremplin donne une suite favorable au projet, pour prendre le relais en novembre 2009 du poste en Contrat Avenir qui part au 1ier juillet 2009, une solutions transitoire. Pour développer et pérenniser le projet dans de bonnes conditions pour l’action et pour son coordinateur. (Spécialiste de l’image, avec une expérience de 4 ans de chargé de mission « culture et insertion ». Bénéficiaire du RMI, 55 ans, sans emploi depuis deux ans.
4 - les actions existantes :
Après une expérience de bénévolat d’un an - création d’un ciné-club pour le restaurant social -, l’action est contractualisée depuis le 26 mai. Des interventions au Centre de détention et à La Maison d’arrêt sont mises en place avec Makiz’art dés le mois de juillet. Une participation en lien avec des publics spécifiques dans les médiathèques à la fête du cinéma d’animation avec Anim’age à la rentrée.
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Sur le terrain social d’autres collaborations sont en voie de finalisation :
Sur l'île de Nantes :
En dehors de l'action au restaurant social, nous somme en train d'étudier avec le Gem (avenue Gaetan Rondeau) une intervention. Présentation le 13 juillet, première séance le 20 juillet.
Sur le quartier Bottière :
avec le centre UFCV d’insertion, les centres socioculturels Bottière et Pilotière, une association d’anciens combattants maghrébins, un centre d’hébergement, la médiathèque Floresca Guépin. Sur le quartier Nord : avec Eclectik et la médiathèque Luce Courville.
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Sur le quartier du Breil :
avec Takapres et le cinéma Concorde, par la mise en relation de J-P Huard.
Sur les communes rurales de la région :
par la mise en relation de Michel Alliot. Au niveau des personnes avec une prise en charge psy, nous sommes en relation avec Le gem.
5) -la collaboration avec les partenaires :
Nantes-Métropole (J-P Huard) assure de sa participation au projet dés l’année prochaine quand les actions sur le terrain sont consolidées. De même Charlotte Audollent pour la ville de Nantes (culture et public spécifique). André Lebot exprime l’intérêt de la Dasi pour le projet et son souhait, pour la reconduction de l’action l’an prochain au restaurant social Pierre landais, de voir la pérennisation du poste. Le conseil Général doit désigner (après que nous avons contacter ou rencontrer : Hervé Divet (éducation populaire), Claire Blanchard (cinéma et arts plastique ), Isabelle Camut (emplois), Catherine Pétard (aménagement du territoire et solidarité secteur est de la métropole (dont dépend le quartier Bottière).
6 - La prochaine réunion du groupe d’appui
Elle est fixée pour l’automne. Pour accompagner et vérifier les avancées du projet
7 - Planning du développement du projet :
- Le dossier emploi tremplin : Le dossier est déjà avancé : Nous sommes en contact pour les aspects techniques avec Céline Traverso du Conseil général – Et avec Marie-Dominique Bertrand-Valton, service instructeur de la Région. Le prévisionnel est en voie de finalisation avec l’aide technique de Sophie Guérin de la Fal. Le dossier sera déposé fin juillet à la Région. Pour être mis en délibération à la commission du 16 Novembre.
- Le travail de développement sur le terrain : Nous nous donnons pour objectif d’intervenir sur une dizaine de lieux d’ici à la fin de l’année, avec une montée en charge progressive. .
Annexe : argument de l'invitation
Nous trouvons plus que logique votre présence dés la première phase où se décide la trajectoire d’envoi du projet en concertation. Nous sommes conscients que cela bouscule vos agendas et les procédures qui assurent la qualité de votre travail (que je reconnais sans l’ombre d’un doute, avec l’exigence technique et humaine que vous avez). Mais il nous est rigoureusement nécessaire de vous avoir comme partenaire.
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Il nous apparaît à tous que la réunion d’un groupe d’appui avant les vacances d’été est l’option qui offre le plus chance, en puissance et opportunité pour l’essor du projet.
D’autre part nous remarquons ce point non dénué de toute charge structurelle dans notre contexte actuel : un projet où la culture est choisie comme point d’entrée ou d’évaluation, compte tenu du contexte où nous sommes se trouve figé dans son développement. Or ce n’est pas l’axe central du notre (voir explication plus bas) même si la composante culturelle n’y est pas secondaire. C’est justement au contraire en raison du contexte que le projet trouve sa nécessité, sa force son intérêt. Du point de vue des publics.
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Je précise avec force pour que tout soit clair, pour lever une source possible d’ambiguïté, que l’orientation de l’association au côté des personnes les plus démunies, plutôt que du film et des élites cinéphiliques cultivées, n’est pas une stratégie pour obtenir des subventions en regard de ce contexte de société. Ni mon action au restaurant social Pierre Landais. En revanche vous admettrez que ce même contexte puisse nous pousser à donner plus de lisibilité au projet, à affirmer avec force son axe dont l’essentiel est déjà inscrit dans les statuts de La Sagesse de l'image depuis octobre 2006 et dans sa méthode.
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Le cinéma est un support que nous prenons très au sérieux et dont nous avons la science. Mais c’est un support pour une autre action que nous avons choisie de développer en concertation avec les institutions, les structures d’accueil des publics et les publics eux-mêmes - avec le constat que le cinéma est un art populaire, un support privilégié de construction de lien social. Nous souhaitons votre soutien dans cette orientation.
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Ce groupe d’appui est indispensable pour placer le projet dans un axe où il peut s’épanouir, croître et trouver nécessité pour les structures, les publics, le territoire. Votre présence est indispensable au cœur de la décision, au départ de l’orientation du projet, à un moment où les axes prioritaires du partenariat sont tracés. Les interventions en cours au Restaurant social, au Centre de détention et à La maison d’arrêt ouvrent l’action sur d’autres terrains dans un partenariat intéressant et complémentaire avec d’autres associations pour accompagner l’action (et les publics). D’où l’intérêt d’une concertation dés avant les vacances d’été. Pour que l’on en évalue ensemble, les tenants et aboutissants, pour faire acte de proposition entre les principaux partenaires. Pour le soutenir.
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Le Conseil général, Nantes-Métropole et le CCAS sont de notre point de vue des interlocuteurs privilégiés de ce projet – en regard des publics prioritaires et sans doute de l’extension que nous envisageons de lui donner.
Cordialement,
Alain ARNAUD,
Chargé du projet.
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